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Nouvelle-Zélande : baisse surprise des taux en mars. La Banque se dit prête à plus d'assouplissement cette année
Publié le 16.03.2016
Contre toute attente, la Banque Centrale de la Nouvelle-Zélande (RBNZ) a diminué son taux directeur OCR (Official Cash Rate) de 25 points de base à 2,25% alors que seulement 2 économistes interrogés par Bloomberg sur 17 avaient prévu cette diminution. La RBNZ se dit également prête à procéder à d’autres actions cette année pour assurer que l’inflation future se maintienne proche de l’objectif.
La stabilité des prix : l’objectif principal de la RBNZ pour garantir des revenus plus élevés et un meilleur niveau de vie pour la population du pays
La section 8 du « Reserve Bank Act » de la RBNZ exige que la politique monétaire de la Nouvelle-Zélande soit conduite avec pour objectif un maintien du niveau des prix général stable. Dans la poursuite de cet objectif principal, la stabilité des prix est synonyme d’un indice des prix à la consommation (ou IPC) se situant entre 1% et 3% sur le moyen-terme avec un objectif médian proche de 2%.
La croissance plus fragile que prévue des pays émergents et de l’Europe, la forte volatilité sur les marchés financiers et la diminution des rendements des obligations d’états couplés à la faiblesse continue des prix des matières premières ont changé les perspectives économiques futures mondiales depuis le « Monetary Policy Statement » de la RBNZ de décembre 2015.
Ainsi, bien que la croissance du PIB en Nouvelle-Zélande soit relativement « forte » en 2015 (2,1% annuel), la faiblesse des partenaires commerciaux de la Nouvelle-Zélande pèse et l’inflation reste basse. La faible demande globale et la chute des prix des matières premières ont réduit les coûts des produits importés en Nouvelle-Zélande.
De même, les prix à l’exportation ont négativement impacté la demande domestique en 2015, en particulier la croissance de la consommation et des investissements des entreprises. En effet, si les prix à l’importation concernent les prix des biens qui sont achetés en Nouvelle-Zélande et produits à l’étranger, les prix à l’exportation représentent les prix des biens vendus à l’étranger et produits en Nouvelle-Zélande. Actuellement, les prix à l’exportation retrouvent leurs niveaux de 2009.
L’agriculture est la principale source d’exportation de la Nouvelle-Zélande et pèse pour plus de 5% dans le PIB et représente plus de 25% des exportations. Le pays totalise 2% de la production mondiale de produits laitiers. Le prix des matières premières comme les produits laitiers, la viande ou la laine influencent donc les revenus du pays et pèsent sur l’inflation.
Les différences de politiques monétaires des pays représentent un moteur important de l’évolution des devises
En effet, les tendances des politiques monétaires des différents pays sont importantes pour les taux de change puisque c’est cet écart de taux qui va rendre une devise plus (ou moins) rentable pour un investisseur. Les perceptions de ces changements de politique monétaire (easing ou tightening) permettent d’anticiper les mouvements des banques centrales ce qui influence fortement la valeur de la devise d’un pays.

Carlo Alberto De Casa
Chief Analyst
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Diplômé à Turin, Carlo Alberto De Casa a étudié une année en Allemagne où il a également travaillé en tant que chercheur, il a reçu le prix de la meilleure thèse de l’année à la Faculté d’Économie et de Commerce. Il a collaboré pendant plusieurs années avec le magazine économique Quadrante Futuro, analyste aussi pour le site en ligne Borsemecati.it. Carlo Alberto De Casa a également apporté sa participation au Centre de recherche Luigi Einaudi à la rédaction du 17ème rapport annuel sur l’Économie. Il a travaillé ensuite au coeur de la ville pour Bloomberg avant de passer à ActivTrades, où il est Analyste en Chef au sein du Département Italien.
Chez ActivTrades, il analyse attentivement le bulletin Forex, l’IT Forum et intervient régulièrement sur la chaîne CNBC TV. Il est Analyste Technique pour le quotidien « La Stampa » et écrit une colonne intitulée « Forex Exchange » – « La Settimana dei Cambi ». Il travaille aussi régulièrement avec les quotidiens italiens « Il Messagero » et le « Il Giornale ».
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